Arrivée au bureau de l’immigration, je remarque une fois de plus l’efficacité et l’amabilité qui règnent ici. Par contre au niveau des formalités c’est comme chez nous, ils sont aussi pointilleux : en voyant ma photo d’identité, l’employé devant lequel je suis assise me demande aimablement d’aller la refaire faire . Je lui demande pourquoi. Il me répond qu’il faut que le fond soit blanc. Je regarde ma photo : « Il n’est pas suffisamment blanc ? ». «Non il est blanc gris !».Ah oui bien sûr ! Il m’indique un photomaton situe non loin de là. Quand je reviens, un phénomène étrange se produit, je tends ma photo au même employé, et celui-ci me demande qui est la femme sur la photo. Interloquée, je lui réponds : « Eh bien c’est moi !». Il me tend alors mon passeport : « Alors qui est la femme sur cette autre photo ? ». « C’est moi aussi… »dis-je de plus en plus étonnée. Nadia, qui m’avait accompagné insiste alors : « Mais oui voyons, c’est la même personne ! Regardez mieux.» . Et là je comprends ce qui préoccupe le monsieur, sur l’une des photos de mon passeport j’ai les cheveux un peu plus longs… «C’est parce que j’ai coupé mes cheveux depuis» lui dis-je en souriant. Cela a l’air de le rassurer. C’est vrai que si chez nous, on entend couramment que les Chinois «ont tous la même tête », pour eux c’est pareil, nous les occidentaux, on se ressemble tous. Ou très méfiant ou très consciencieux, cet employé craignait peut-être que je ne me trimballe avec le passeport d’une autre-Je n’aurai pas fait ça, j’ai promis de ne pas me faire remarquer.
Une fois en main, le petit papier qui fait de moi une résidente taiwanaise pour 9 mois, je rentrais a l’université de Fujen ou m’attendait Valentine Huang professeur de français et présidente de l’APFT. C’est une petite femme très dynamique. Elle m’a fait un topo rapide sur toutes les activités autours de la langue et de la culture française qui allaient se dérouler et que l’on aller suivre durant l’année telles que : l’édition d’une revue académiques d’études et de recherches sur la langue française, ainsi que la préparation de la journée internationale de la francophonie, ou encore un festival de théâtre interuniversitaire, ou un concours de chansons françaises… « Et maintenant on s’y met ! Ok ? »me dit-elle une fois la présentation terminée. Et elle me donne le planning des diverses réunions et les demandes de subventions à prévoir pour chaque activité ainsi que les budgets à préparer.
Le reste de la semaine s’est déroulée tranquillement, la première semaine n’est chargée pour personne, ni pour les étudiants ni pour les professeurs. Cela permet notamment aux étudiants de s’inscrire dans des clubs très divers(musique en tout genre, danse, arts martiaux, club de langues,…), dont les stands blanc et bleu se tenaient sur le campus toute la semaine.
Bravo pour le style et
RépondreSupprimerVivement la suite du feuilleton!
signé Le chat, une autre marque de lessive.